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NEODIO Origine B2

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Sorti fin 2015, le B1 est rapidement devenu un élément-clé de l’arsenal d’optimisation de nos systèmes hi-fi. Mais dès 2017, Stéphane Even remettait son ouvrage sur le métier et relançait des recherches pour améliorer son procédé. Cinq ans plus tard, il a identifié un élément essentiel : le comportement de la molécule d’eau a une forte influence sur la perception de la reproduction sonore. Selon lui, le B1 résolvait 90 % du problème et désormais, avec le B2, l’effet est nettement renforcé.

Ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas que les problèmes n’existent pas. D’ailleurs, en faisant des comparaisons avec ou sans, on les entend parfaitement ! Avec Origine B1, le constructeur français Neodio proposait dès 2015 une solution intéressante aux problèmes des micro-vibrations qui parasitent votre système hi-fi, mais pas seulement ! Les B1 résolvaient également des phénomènes de dégradation sonore sur des sujets qui nous échappent parce que nous ne les voyons pas. D’ailleurs, avec l’arrivée du B2, l’intitulé a changé. Neodio parle désormais de purificateur acoustique et non plus de support antivibratoire. Car le rayon d’action du B2 dépasse la simple fonction de support. On pourrait presque plus parler d’une interface.

Et là où leur créateur a finement joué sa partie, c’est sur la transition entre B1 et B2. Non seulement la v1 a pu profiter d’une longue durée de vie, mais en outre, la marque propose un upgrade v1/v2 qui vous permettra de progresser à moindre coût en pérennisant votre achat initial. On saluera donc comme il se doit cette façon intelligente de lutter contre l’obsolescence. Le B1 coûtait 250 € pièce. Le B2 également. Transformer un B1 en B2 revient à 120 €, frais de port retour inclus.

La seule petite différence, c’est que l’upgrade du B1 s’appelle B1 Evo, car le constructeur ne va pas modifier sa très jolie sérigraphie au laser. Il rajoute juste un sticker « Evo ». Mais la performance entre un B1 « Evo » et un B2 est identique. Les B1 sont démontés dans l’atelier bordelais de la marque pour y intégrer la nouvelle solution technique.

Stéphane Even, son créateur, qualifie lui-même son produit de révolutionnaire. « Notre domaine regorge d’anomalies scientifiques et de phénomènes inexpliqués : le son des câbles, l’importance des supports, l’absence de corrélation entre ce que l’on mesure et ce que l’on ressent, les variations de musicalité suivant les jours ou les heures… J’ai ainsi réalisé plus de 1 000 expériences depuis 2015 dont le but était de comprendre et bâtir une théorie expliquant les observations. Après beaucoup d’essais déconcertants et infructueux, j’ai fini par identifier de quoi il s’agissait. »

Pour simplifier les choses, il s’agit de la molécule d’eau. Elle est présente dans tout notre environnement et, en ce qui nous concerne, sur le plan de l’audio, elle est responsable de ces bizarreries. Son comportement collectif obéit à des lois inconnues et elle interagit avec le fonctionnement de nos chaînes hi-fi. C’est sur ce plan précis que le B2 surclasse le B1, car il s’attaque au problème à la source.

Ce joujou audiophile 100 % made in France mesure 65 mm de diamètre pour 32 mm de haut et pèse 370 gr. La fabrication est belle, avec un ajustage impeccable et une sérigraphie gravée au laser. Au besoin, un insert au format M6 permettra de le solidariser à un appareil. Sur le papier, le B2 est compatible avec tous les équipements.

Le nouveau packaging est entièrement réalisé en matériaux recyclés. Que cela soit sur ce plan, ou sur le programme d’upgrade et de recyclage, la marque bordelaise, déjà orientée durable et made in France, souhaite devenir la première marque française de hi-fi éco-responsable.

L’installation

Ayant procédé à de très nombreux tests, le constructeur propose différentes solutions qu’il a lui-même validées.

La première configuration comporte deux B2 que l’on placera sous la barrette secteur. La deuxième en utilise quatre : deux sous la barrette et deux sous le câble HP à l’endroit où le câble sort de l’enceinte et touche le sol. La troisième opte pour cinq : deux sous la barrette secteur, deux sous le câble HP à l’endroit où le câble sort de l’enceinte et touche le sol et un sur le meuble en bois (tête vers le bas). Pour notre part, après de multiples essais, nous trouvons que la configuration de base la plus efficace consiste à utiliser quatre B2 : deux sous la barrette secteur et un au sommet de chaque enceinte. C’est vraiment une configuration hyper efficace. Mais chacun devra investiguer dans son intérieur avec sa configuration, car chaque cas est unique.

Le son

Nous abordons ici des terres mouvantes et sensibles. Car si le B1 était désigné comme un support antivibratoire, il n’en est plus tout à fait de même pour le B2 qui est présenté comme un purificateur acoustique. Et ce concept pourra sembler abstrait à la plupart de nos amis audiophiles. Pourtant, l’effet du B2 se fait ressentir avec encore plus d’acuité et d’évidence que celui du B1. Il travaille à palier certaines carences : manque de naturel, dissonances, dureté, absence d’harmoniques. D’une certaine manière, il n’améliore pas les qualités de votre système, il en combat les défauts et neutralise les faiblesses. Il cherche à reconstruire, à reconstituer une homogénéité de la reproduction sonore. Il agit comme un facilitateur. Il rend le son beaucoup plus perceptible à votre oreille, plus facile à appréhender. Il s’y attache en réduisant les pollutions qui ajoutent du bruit parasite, brouillent les lignes qui structurent l’image sonore, et amoindrissent la qualité des attaques. La sensation immédiate de l’action des B2, c’est la reproduction d’un relief sonore évident. Le son n’est plus plat. Au contraire, il se matérialise selon les trois axes avec une forte présence. La notion d’image stéréophonique prend beaucoup plus de sens. Dans le même ordre d’idées, la notion de dynamique monte d’un cran avec la mise en perspective d’une véritable hiérarchie dans les lignes mélodiques. Plutôt qu’une quantité de matière sonore compactée, on assiste à la diffusion d’une kyrielle de sonorités bien coordonnées dont la perception se fait avec une grande cohérence générale. On va du tout à la partie, plutôt que de la partie au tout. Et puis, il y a le silence de fonctionnement de votre système. Sur ce plan, le B2 est tout à fait étonnant. Mais en définitive, ce qu’il faut vraiment, c’est que vous puissiez effectuer vous-même les tests chez vous, in situ, de façon à évaluer quelles sont les positions dans lesquelles les B2 vous apporteront la plus grande efficacité.

Notre conclusion

Nous étions adeptes des B1, que nous utilisons depuis leur création. Après l’essai des B2, nous avons immédiatement renvoyé nos modèles au constructeur pour les faire modifier, et nous en avons acquis un certain nombre supplémentaire. En ce qui nous concerne, ce dispositif est réellement efficace et apporte une amélioration globale à la reproduction sonore de tous nos systèmes de façon clairement convaincante. Nous comprenons parfaitement que pour certains amateurs, le procédé puisse sembler étrange. Nous ne sommes clairement pas versés dans l’ésotérisme, mais nous sommes convaincus que ce produit fonctionne de façon sensible et avec une évidente reproductibilité dans diverses configurations. Le constructeur n’hésite pas à dire que compte tenu de l’investissement, il ne connaît rien qui puisse être comparable : « Un système milieu de gamme de bonne facture, équipé de B2, pourra sans doute damer le pion à beaucoup de systèmes haut de gamme. » En toute sincérité, nous ne sommes pas loin de penser comme lui… Essayé et adopté !

FICHE TECHNIQUE : NEODIO Origine B2

  • Origine : France
  • Prix : 250 €
  • Diamètre : 65 mm
  • Hauteur : 32 mm
  • Poids : 370 g

Paru dans VUMETRE n° 44

VUMETRE N°44

7,00 10,00  TTC

Novembre – décembre 2022 Version papier : 10 € (frais de port inclus) / Version digitale : 7 € Outre le plaisir de découvrir les nouveautés liées à votre passion et l’activité de l’industrie audio, nous vous proposons deux formats :

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