Créée en 2006 et apparue fin 2007 avec l’ampli intégré D-Premier, révolutionnaire par son circuit d’amplification hybride ainsi que par l’intégration novatrice pour l’époque d’un DAC d’une résolution de déjà 192kHz/24 bits, Devialet s’était à la suite de la présentation des enceintes autonomes Phantom en 2015 écarté de plus en plus du marché de la haute-fidélité, pour entrer dans celui plus hybride de la hifi connectées.
Présenté en avant-première dans le magasin Devialet de l’Opéra Garnier, l’Astra revient au source de l’entreprise française et se présente comme une refonte sur les bases du D-Premier, décliné par la suite en Expert D120, D250, jusqu’au D1000. D’une puissance de 2 x 150W sous 8 Ω et 2 x 300W sous 4 Ω, il intègre la technologie ADH® (Analog Digital Hybrid) qui associe la linéarité de la classe A en analogique à la puissance des modules numériques très réduits en classe D. Sa technologie SAM® (Speaker Active Matching) lui permet de s’adapter au plus fin à plus de 1 200 enceintes, tandis que le brevet RAM® (Record Active Matching) offre des paramètres phono très précis pour s’accorder à la majorité les platines vinyles.
Aussi épuré que les premiers amplis Devialet, l’Astra reprend de ses devanciers une forme carrée et un châssis en aluminium massif, mais dans un design résolument plus classieux dès la version light bronze (au tarif de 16 000€), encore plus luxueux lorsqu’il est recouvert de feuilles d’or 23 carats pour la version Opéra de Paris (à 20 000€). À la pointe de la modernité, il fonctionne sous le nouveau système d’exploitation propriétaire DOS3, et permet de streamer avec les protocoles Airplay, Google Cast, Roon Ready, Spotify Connect, UPnP et Tidal Connect, en plus de pouvoir intégrer des sources par son entrée ligne, son entrée phono ou ses six entrées numériques.
