ACCUEILMUSICA PLACE TO BURY STRANGERS – SYNTHESIZER

A PLACE TO BURY STRANGERS - SYNTHESIZER

A PLACE TO BURY STRANGERS – SYNTHESIZER

Artiste : A Place To Bury Strangers
Album : Synthesizer
Label : Dedstrange
Lien : https://www.aplacetoburystrangers.com
Style : Alternatif & Indé

Ce groupe qui à pour principale influence The Jesus And Mary Chain se forme à New York autour de 2002. Au grès des nombreux changements de personnel, le guitariste chanteur Oliver Ackermann en devient le pilier et principal artisan. Dès ses premiers concerts le groupe déploie une énergie incroyable sur scène, lui valant d’être qualifié par la presse de « groupe le plus bruyant de New York », eux même n’hésitant pas, avec une certaine ironie, à dire du monde. Ils sortent leur premier EP en 2004 et le premier album voit le jour en 2007. Depuis 2021 la formation s’est stabilisée avec John et Sandra Fedowitz pour la section rythmique.

Depuis leurs débuts, ils opèrent dans un style noise qui doit autant à la new wave qu’au punk, traçant leur chemin sans faire de concessions. Et pour leur septième album moins que jamais. S’ils cultivent toujours un art de la mélodie, malgré le nom de cet opus et si des touches électroniques sont présentent, c’est la guitare qui domine en ayant un son plus industriel que ce qu’ils ont pu produire jusqu’alors. La rythmique sans temps mort fait penser à Joy Division dans son efficacité et ses sonorités. Ce disque semble prit d’un élan chaotique, plein de furie, pour amener les tensions à leur paroxysme.

La batterie est sèche, presque brutale, une agressivité que l’on retrouve sur la guitare qui sonne presque plus comme un morceau de métal électrifié qu’un véritable instrument de musique. La basse faisant le lien entre les deux et les voix scandant les paroles de façon répétitive, rajoutant à l’impression de mal-être que peut créer cette musique. La production parvient à retranscrire cette ardeur tout en laissant émerger les mélodies dans les morceaux les plus légers comme au milieu d’un enchevêtrement qui peut parfois être bruitiste. Un retour à un son plus brut et intense qui ne peut qu’enthousiasmer les fans de noise.