Marquante depuis plusieurs décennies dans l’amplification, la marque danoise Gryphon exploite depuis longtemps un amplificateur de puissance à côté de son célèbre intégré Diablo. Apparu sous le nom de DM100, celui-ci est ensuite devenu Antileon, revu par la suite en versions Signature puis Evo.
Aujourd’hui, l’Antileon réapparaît suivi du terme Revelation, dans une conception qui prend en compte les modifications portées sur le Diablo 333 (test VU#50 ; Remarquable). Dans un châssis immédiatement reconnaissable aux produits de la marque et toujours dessiné par Flemming E. Rasmussen, la configuration pure double-mono est maintenant conceptualisée sous la houlette de l’ingénieur en chef Tom Møller.
Afin de sortir pas moins de 2 x 160 watts sous 8 ohms en pure classe A (2 x 320 W / 4 Ω ; 2 x 620 W / 2 Ω), ce gros bébé de 90 kg large de 570 mm et profond de 600 mm utilise sur chaque canal 40 transistors bipolaires à haut-courant de sortie Toshiba. Cette amplification est associée à une gigantesque alimentation de quatre transformateurs toroïdaux de 1 500 VA, découplés non seulement par pair par côté, mais aussi entre les éléments de contrôle et d’amplification.
Le filtrage est à l’image du reste de l’appareil, phénoménal avec pas moins de quatre énormes condensateurs polypropylène d’un total de 670 000 μF, tandis qu’un microprocesseur et un contrôle de polarisation automatique lui servent à surveiller tous les flux de courants et signaux et à adapter au mieux la consommation d’énergie. Présenté en avant-première à Munich, l’Antileon Revelation est disponible à partir d’août au tarif européen de 46 500 € et américain de $45 500 (avant les nouvelles taxes Trump).
29/05/2025
